This post is also available in: 
English (Anglais)
Début novembre de 2016, j’ai passé une semaine à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, une ville charmante qui m’a impressionné par ses centres commerciaux (les « malls ») de style occidental qui apparaissent dans de nombreux quartiers, sans parler des gares de péage et des feux de circulation fonctionnels, en abondance. J’étais là en mission pour la GIZ, pour mener un atelier pour des ONG et quelques représentants étatiques afin de faciliter une évaluation participative des risques et des impacts en matière des droits humains dans le secteur minier en Côte d’Ivoire. Avec peu de projets industriels actifs dans le pays, il s’agit d’une question nouvelle et il s’agissait du premier atelier dans le pays portant spécifiquement sur l’intersection du secteur avec les droits de l’homme.
Grâce aux excellents coanimateurs de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de la Côte d’Ivoire (CNDHCI), l’Action pour la Protection des Droits de l’Homme (APDH), la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO) et l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE), notre formation a porté sur des sujets tels que le cadre juridique et réglementaire, le cycle de vie d’une mine industriels, les droits fonciers et du logement, un environnement sain, les droits des femmes et des minorités et l’accès aux voies de recours.
J’ai également montré un film récemment publiée par l’ONG New Media Advocacy Project (N-Map) illustrant comment une communauté dans la région de l’Upper West du Ghana s’est organisée pour s’opposer à l’approche habituelle des divisions et des règles, en particulier en cartographiant leurs terres et leurs ressources. Pour l’évaluation des risques et des impacts, nous avons utilisé une méthodologie sur mesure que j’ai élaborée, en tirant parti des outils existants, notamment Droits Devant: Guide d’étude d’impact sur les droits humains de l’organisation Droits et Démocratie, ainsi que la Méthodologie de Diligence Raisonnable en matière des Droits de l’Homme développé par la Coalition pour les droits de l’homme dans le développement.